Poésie – en Français

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Ara Alexandre Shishmanian est l’auteur de 30 volumes de poésie en roumain (parus en Roumanie depuis 1997 et, depuis 2019, en autoédition en France), et de six recueils en français (dont quatre parus à l’Harmattan, depuis 2014).

 

Quelques appréciations (en français):

 

« À l’instar du Bateau ivre d’Arthur Rimbaud, Ara Alexandre Shishmanian voyage dans ses territoires intérieurs, il s’affranchit des codes pour s’engouffrer dans l’inouï "je suis la porte noire vers nulle part" ou encore "la main morte qui a cueilli l’œil aveugle". Et pourtant, c’est par l’avancée dans l’invisible et l’indicible que le poète devient visionnaire selon Victor Hugo... Visionnaire, voilà comment, l’on pourrait qualifier cette œuvre a priori hors norme et inclassable qui nous porte et nous emporte avec sa musique dantesque et son écriture de lave en fusion tel l’un des cavaliers de l’apocalypse. (…)

Le poète n’est plus qu’un cri dans lequel il se fond corps et âme, dans le "je", c’est une parole venue du fond des âges qui s’inscrit, le temps y est aboli car il se confond avec " la cicatrice éternelle de l’énigme". L’on songe à La bouche d’Ombre de Victor Hugo, à la remontée des enfers d’Orphée...

…ce livre refermé, il nous appartient de le rouvrir encore et encore tant l’incandescence des images nous pénètre et nous éblouit en nous confrontant à des paysages inexplorés, des terres d’avant que le monde soit monde mais que nous portons dans le substrat de cet inconscient archaïque universel qui a partie liée avec notre terre enténébrée, mère de toutes les douleurs qui signe "notre implacable solitude". »

Françoise Urban-Menninger, dans Exigence-littérature, sept. 2024.

« L’œuvre d’Ara Alexandre Shishmanian révèle une poésie qu’il ne faut pas forcer, qui impose d’être lue en filigrane et dans laquelle nous devons nous laisser porter, lâcher prise pour être transporté par notre imaginaire et les images qui y naissent.

La poésie est un énigmatique voyage. En compagnie de la poésie d’Ara Alexandre Shishmanian, nous traversons des espaces dignes du plus pur surréalisme.

Le poète porte en lui tout le chaos du monde, il en subit les variations, comme une secousse dans le cœur et une déchirure dans l’âme. Il place sur l’abécédaire de son orgue à senteurs, toutes le nuances qui le conduiront au parfum de l’âme, celui que l’on voudrait absolu, proche du Divin. C’est une poésie qui impose la réflexion et s’estompe dans l’ombre d’Orphée. »

Michel Bénard, Vice-président de la Société des Poètes Français,

Lauréat de l’Académie Française

 (dans la revue Noria, 2023)

 

« Le lyrisme d’Ara Alexandre Shishmanian, qui s’inscrit dans le sillage de celui des romantiques, désabusés et lucides, atteint une modernité qui dépasse ses prédécesseurs. Il dit, et demande. La figure du poète devient agissante, mage qui prend place dans la cité et se saisit de ces paramètres sociétaux. (...) Le langage est le territoire d’Ara Alexandre Shishmanian, mais il n’y reste pas, il demeure dans les sphères archétypales. Et lorsqu’il se saisit des mots, il se produit alors un événement, une transmutation alchimique que peu parviennent à rendre efficiente : la poésie. »

Carole Carcillo Mesrobian, Recours au poème, 20-02-2022

 

« Le poète prend sien le mythe d’Orphée et bouleverse les données convenues proposant une autre vision de cette symbolique. "Je cherche une clef dont la porte est moi-même", cette porte qui ouvre sur le chemin retrouvé, ce chemin sillonné de "syllabes offertes à l’obscurité".

Avec Ara Alexandre Shishmanian nous sommes au bord du gouffre. Son poème se trouve dans le gouffre, franchissant le Styx, heurtant les portes de l’enfer, la palpitation reste cachée dans cet obscur qui révèle au poète tous les possibles. Le poète doit lui aussi franchir le Styx, ce fleuve des enfers, il doit se mettre dans les pas d’Orphée, de Virgile et de Dante pour retrouver Béatrice et Eurydice. Pour retrouver la lumière et la compréhension du monde. Chaque poème, lourd d’obscurité, n’est pas seulement un constat, c’est un cri. Un cri répété que nous entendons fortement et avec émotion. »

Monique W. Labidoire, Francopolis, janv./fév. 2022

 

« On lira cet ouvrage (Les Non-êtres imaginaires) comme un poème dramatique, comme une longue prose où les mots s’enchaînent et se déchaînent, s’entrelacent, s’entrechoquent, se confondent et renaissent … en une symbiose onirique voulue et permanente. (…)

Livre apocalyptique tout autant qu’atypique, d’une intensité folle, où tournoient les mots, les références, les concepts, les illusions, aussi. Livre dans les tourments d’êtres et de non-êtres, entre surréalisme et prière laïque : à lire à voix haute, comme l’écrit Dana Shishmanian, traductrice et préfacière de cet ouvrage hors sentiers battus. »

Claude Luezior, Recours au poème, 21-02-2021

 

« La poésie d’Ara Alexandre Shishmanian n’est précisément située ni dans le temps ni dans l’espace, ce choix lui confère une portée générale, apte à toucher universellement tous ceux qu’interroge notre humaine condition. »

Martine Morillon-Carreau, Poésie/première, n° 74, septembre 2019.

 

« Poésie métaphysique, poésie "cognitive", la poésie d'A.A Shishmanian est aussi très profondément une poétique de l'incarnation et de l'espoir de délivrance. (…)

La hardiesse et la force des images entraîneront le lecteur à partager l'expérience paradoxale de ces métamorphoses jaillissantes : intrépide et inspiré, il se peut qu'il avance aussi à la rencontre d'une idéale fleur de poésie, comme celle de Novalis. »

Marilyne Bertoncini,  Recours au poème, 30-06-2016

 

Lire/télécharger (en français):

§ Fenêtre avec esseulement, L’Harmattan, 2014

Feuilleter ;    Commander.

§ Le sang de la ville,  L’Harmattan, 2016

Feuilleter ;   Commander.

§ Les non-êtres imaginaires,  L’Harmattan, 2020

Feuilleter ;   Commander

§ Mi-graines, Échappée belle édition, 2021

Feuilleter ;   Commander

§ Orphée lunaire, L’Harmattan, 2021

 

Feuilleter ;   Commander

§ La létale de la lune, éd. PHOS, 2024

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Publications dans des revues et anthologies:

Revues imprimées :

Poésie/première (N°s 66-2016, 75-2020, 82-2022, 88-2024)

Intervention à Haute Voix (2018) ; À l’index (2017)

Concerto pour marées et silence, revue (2020, 2023, 2024)

Diérèse (2023), Traversées (n° 103 / 2023), Nouveaux délits (2023),

Les Amis de Thalie (2023, 2024)

 

Revues en ligne :

Le Capital des mots (2014, 2016, 2020)

Recours au poème (2016, 2019, 2021, 2022)

Poésie pour tous (2014, … 2023)

La Levure Littéraire (2017)

La toile de l’Un, Le Temporel

Le Pan Poétique des Muses (2016)

Francopolis (2013, 2015, 2017, 2018, 2020-2024)

Atelier (Italie, déc. 2021 : poèmes en édition bilingue français/italien, traduits par Giuliano Ladolfi)

 

Anthologies :

D’écriture en écriture, 3e tome de l’anthologie des auteurs de la Gazette de la Lucarne, 2015, 

Anthologie poétique de Flammes Vives 2016 (vol. 1)

L'éveil du myosotis, 2014 ; Les poètes et le cosmique, 2015 ;

Les Poètes, l’Eau, et le Feu, 2017 ; Anthologie de l’émerveillement, 2021 ; t. 2 : 2023,

      éditées par Jean-Pierre Béchu et Marguerite Chamon

Quatuor poétique, t. 1, 2023; t.2, 2024, édité par Les Amis de Thalie.

 

Traductions :

Un poème traduit en allemand, du cycle Priviri (Blicke), dans l’anthologie Gefährliche Serpentinen. Rumänische Lyrik der Gegenwart, de Dieter Schlesak (Edition Druckhaus, Berlin 1998).

Trois poèmes traduits en anglais par la poétesse québécoise Flavia Cosma, parus en juillet 2016 dans la revue internationale en ligne Ragazine.

Trois poèmes inédits traduits en italien par le poète Giuliano Ladolfi, accueillis en novembre 2021 par la revue italienne en ligne Atelier.

Cinq poèmes inédits (du cycle Haillons) traduits en allemand par Eva-Maria Berg, parus le 5 janvier 2022 dans Recours au poème.

 

Quelques chroniques à ses volumes en français :

-    Gertrude Millaire (Francopolisoctobre 2014),

-    Roselyne Fritel (Le temps bleu26 avril 2015),

-    Guy Chaty (Poésie/première, n° 62, septembre 2015),

-    Monique W. Labidoire (Poésie sur Seine, n° 90, décembre 2015),

-    Marilyne Bertoncini (Recours au poème30 juin 2016),

-    Antoine de Matharel (Poésie sur Seine, n° 94, avril 2017),

-    Patricia Laranco (Recours au poème30 septembre 2017),

-    Martine Morillon-Carreau (Poésie/première, n° 74, septembre 2019),

-    Dana Shishmanian (Francopolis, essai, avril-mai 2020),

-    Monique Labidoire (Francopolis, avril-mai 2020),

-    Claude Luezior (Recours au poème, février 2021).

-    Nicole Hardouin (Francopolis, mars-avril 2021).

-    Monique W. Labidoire (Francopolis, janv./fév. 2022)

-    Claude Luezior (Couleurs poésie, janvier 2022)

-    Nicole Hardouin (Couleurs poésie, avril 2022)

-    Guénane Cade (Babelio, juin 2022)

-    Michel Bénard (Traversées, oct. 2022)

-    Françoise Urban-Menninger (Exigence-littérature, sept. 2024)

-    Claude Luezior (Mondes francophones, nov. 2024)

 

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